Types de polluants

Maîtriser la qualité de l’air en milieu industriel est un enjeu majeur.
Les poussières, les résidus de matières et les particules volatiles sont de véritables polluants nocifs pour la santé des travailleurs, qui peuvent prendre des formes très diverses.

Les solvants et les produits chimiques

Qu’est-ce que les vapeurs de solvants ?

Il existe des milliers de solvants, dont une centaine couramment utilisée.
Selon ses propriétés, un solvant peut être utilisé comme dégraissant, adjuvant, diluant, décapant, révélant ou encore purifiant. La plupart de ces solvants dégagent des vapeurs nocives pour le corps humain.
L’inhalation des vapeurs de solvant peut entrainer une irritation des voies aériennes supérieures (bouche, nez, pharynx et larynx). Au-delà de ce risque, une fois respirées, ces vapeurs provoquent des sensations d’ivresse, des vertiges, des maux de tête…

En cas d’exposition massive, les symptômes peuvent être plus graves jusqu’à conduire au coma.

Quel type de filtration ?

Le filtre à charbon actif est d’une grande efficacité pour filtrer l’air des solvants et autres produits chimiques. Il est utilisé pour sa grande capacité d’adsorption.
En effet, le charbon actif agit comme une éponge avec des pores très resserrés, il permet de capturer les molécules chimiques et odorantes ainsi que les formaldéhydes et autres molécules dangereuses.

Quel type de rejet ?

Les normes règlementaires et le Code du Travail préconisent d’effectuer les rejets d’air en extérieur, pour être sûr que l’atelier et les opérateurs n’encourent aucun risque.
L’air extrait et filtré doit être rejeté dans le respect des contraintes environnementales, c’est pourquoi nous recommandons une filtration au charbon actif.

Néanmoins, selon l’implantation de vos lignes de production, du besoin de flexibilité de vos postes de travail, du renouvellement d’air, du chauffage, de la climatisation… les filtres à charbons permettent de rejeter l’air dans les ateliers lorsqu’aucune autre solution n’est possible.

Les fumées

Qu’est-ce que la fumée ?

La fumée est un ensemble de poussières fines qui se dégagent de certains corps en combustion, rendus plus ou moins opaques par les particules dont ils sont chargés.
Dans l’industrie, les fumées les plus rencontrées sont les fumées de soudage.
Les fumées de soudage peuvent selon leur composition, leur concentration et la durée d’exposition, présenter des effets néfastes pour la santé et être à l’origine de pathologies professionnelles. Les risques concernent les soudeurs mais également les personnes travaillant à proximité.

Quel type de filtration ?

Avant de rejeter l’air pollué à l’extérieur, il est impératif de le filtrer pour éviter de polluer la zone de rejet d’air.
C’est pourquoi STIVENT INDUSTRIE^® a choisi de proposer des filtres F7 ayant une efficacité moyenne de 90% (poudres et particules de 0,7 µm).
En cas d’impossibilité de rejet vers l’extérieur, l’évolution et l’innovation des filtres permettent à présent de rejeter l’air dans les ateliers. Il faut alors se munir de filtres « absolu » de type H13 ou H14 qui stoppent respectivement 99,5 et 99,95% des poussières jusqu’à 0.3 µm.

Quel type de rejet ?

Afin d’assurer la protection des travailleurs contre les risques d’inhalation des fumées, il est nécessaire de capter ces dernières au plus près de leur source d’émission.

Le rejet de la fumée doit ensuite s’effectuer vers l’extérieur, soit en toiture, soit en façade, afin de garantir un air sain dans l’atelier.

Les brouillards d’huiles

Qu’est-ce qu’un brouillard d’huile ?

Un brouillard d’huile est composé de fines gouttelettes et de vapeurs. Il résulte de l’utilisation des fluides de coupe lors des opérations d’usinage, nécessaires pour refroidir, lubrifier et protéger le matériel.
Présent lors de nombreux processus industriels (perçage, meulage…), le brouillard d’huile se disperse dans l’air, et forme un film gras sur le sol et les machines.
Les opérateurs sont alors exposés à des risques d’inhalation et de chutes. Et l’atelier soumis au brouillard d’huile est exposé à un vieillissement des équipements entrainant des coûts de maintenance élevés. 

Quel type de filtration ?

La filtration est l’étape la plus importante dans le processus d’élimination des brouillards d’huile. La captation et le traitement du brouillard sont effectués grâce à plusieurs filtres successifs :

1. Pré-sépération de la matière grâce à un filtre métallique
2. Filtration par filtre opacimétrique
3. Utilisation d'un filtre absolu H13 ou H14

 

Quel type de rejet ?

Pour préserver une qualité de l’air la plus pure possible, l’air traité est généralement rejeté à l’extérieur. Cependant, en fonction des conditions de vos ateliers, le recyclage peut être étudié sous certaines conditions.

Les odeurs

Qu’est-ce qu’une odeur ?

Une odeur est définie comme une émanation volatile, toxique ou non.
Dans l’industrie, les odeurs peuvent provenir de plusieurs sources : un produit, un procédé ou l’utilisation d’un solvant.
Même si elles peuvent être non-toxiques, les odeurs industrielles peuvent révéler la présence d’un polluant. Elles peuvent être sources de maux de tête ou de risques plus graves à long terme si celles-ci ne sont pas traitées.

Quel type de filtration ?

Le charbon actif est utilisé dans la purification de l’air en raison de sa grande capacité à adsorber les polluants et les contaminants dans l’air.
La micro-porosité du charbon actif et sa structure carbonique lui permettent de retenir les molécules gazeuses ou liquides qui entrent en contact avec lui.

Quel type de rejet ?

Pour lutter contre les nuisances olfactives tout en garantissant une qualité de l’air optimale dans les ateliers, le rejet extérieur est préconisé. Néanmoins, si le rejet est impossible, il faut prévoir des filtres à charbon actif avec « timer » (pour savoir quand le changer).

Les poussières, les fumées, les particules volatiles, quelle que soit leur nature, affectent les processus de production à tout niveau. L’installation d’un dispositif d’aspiration de ces polluants répond à un double objectif :

• Améliorer la qualité de l’air pour préserver la santé du personnel œuvrant sur les machines-outils
• Prévenir des risques techniques du type incendie, explosion…